temps et nuages
Comme le temps, il passe dans le ciel
Le vent
L’infinie course des nuages, suivant un chemin droit et une ligne bleu
Violet
S’entraînant les uns les autres, l’imposante masse est emportée
Dérivée à l’océan
Cheval blanc de nuées, léger au soleil et patient sur les rails célestes
Si droite est leur course que j’en reste immobile, dans mes rêves
Dansants aux trois coins du monde
L’immobilité d’un été, ou bien la folle course à l’Orient ?
Folle est la vie qui part sans penser à s’échapper
S’échapper d’un monde qui n’est plus
Car le cœur est instruit, le sourire est droit, les mains se tendent à l’inconnu
Qui n’a pas besoin d’être loin parfois
Il y a un sourire qui là sûrement restera
Un peu plus longtemps
Il y en a un autre plus haut
Que nous nous sommes oubliés
Il y en a un autre
Que je vois chaque jour,
Et avec qui j’ai vécu des instants défiant le temps qui nous manquait
Partagé des expériences, défiant les milles qui ont séparé nos naissances
Osant le parler, osant aussi ne pas répondre
Pour prendre le temps
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Qui un jour repartira
26 janvier 2016