Pensées

pourquoi lire ?

« Pourquoi lire ? »

Lire est une chose que l’on fait presque tous les jours, souvent de manière désintéressée et plus rarement de façon approfondie, comme c’est aujourd’hui le cas au détriment de la jeunesse, même pour se divertir.

Comme le déclare M. Chapsal, « Lire est le propre de l’homme. » On peut lire sans en avoir particulièrement envie, comme les noms des arrêts dans les transports ou les titres des magazines people tels que Closer, dans les salles d’attente. Dans ce cas, la lecture devient un outil pour oublier l’impatience, pour « tuer le temps » comme certains disent. Lire peut être une occupation, mais ainsi que le dit Confucius : « Entendre ou lire sans réfléchir est une occupation vaine. », ce qui signifie qu’une lecture d’un article peut être superficielle, dans le seul but d’occuper ses yeux pendant une attente quelconque, au lieu d’être plus intéressée, ce qui permettrait de mieux comprendre l’article.

Une lecture intéressée peut amener également le lecteur à penser à autre chose que les aléas de la vie réelle, ou autrement, lui donne l’occasion de s’évader dans un monde imaginaire lorsqu’il s’agit d’une œuvre de fiction, roman, bande dessinée ou manga, comme L’homme bicentenaire ou Thorgal. Lorsque l’on est complètement « plongé » dans un roman écrit à la première personne, il arrive que l’on se prenne pour l’un des personnages de l’histoire ou que l’on ait l’impression de participer indirectement à celle-ci. On s’isole alors du monde pour vivre une autre aventure, c’est ainsi que la lecture permet de mieux imaginer un monde idéal ou une histoire que l’on aurait aimé vivre, comme Twilight pour certaines adolescentes. Et comme l’avoue J. Diant dans Aube nouvelle, « Le rêve est le commencement de l’espoir. » La lecture permet de nourrir ses rêves et ses espoirs.

En reprenant ce qui a été dit plus haut, les yeux peuvent parfois s’attarder sur un titre attractif ou sur un livre à bonne réputation. Si l’on désire vérifier la notoriété ou la valeur supposée d’un ouvrage, la curiosité l’emporte et la lecture de l’écrit, quelque soit sa forme, permet de l’assouvir. On peut ainsi dire que la lecture développe la curiosité, en donnant au lecteur l’envie de connaître la suite de l’histoire ou d’obtenir plus de connaissances sur un sujet, pour un ouvrage scientifique. Mais des fois, cette curiosité peut apparaître à cause d’un interdit, comme l’histoire d’horreur que l’on déconseille fortement à l’enfant. Dans « Ne lis pas ce livre, il n’est pas pour toi. », l’enfant en question voudrait savoir pourquoi il n’est pas pour lui, et la meilleure façon de le savoir selon lui est de ne pas obéir. « Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu’elle s’interdit. », a dit Oscar Wilde dans Le portrait de Dorian Gray. Au deuxième chapitre, l’enfant a peur, mais peut y prendre du plaisir, comme dans une montagne russe. Et inversement, des extraits d’un recueil de blagues peuvent faire rire. Rire, avoir peur, sourire, pleurer, n’est-ce pas là une foule d’expression de sentiments divers que peut nous faire ressentir la lecture ?

Sans le savoir, les personnes ayant appris à lire dans leur prime enfance et n’aimant pas le faire dans la vie de tous les jours passent à côté d’une source de divertissement infinie, tant le nombre de livres ou de type d’écrits de fiction est grand. Et comme le dit Cicéron : « Si vous avez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu’il vous faut. »

 

7 janvier 2010

Premier sujet de découverte de la dissertation

Note : Si vous connaissez J. Diant… contactez-moi 🙂

 

[mc4wp_form id='512']
Si vous aimez aimé cet article, cliquez sur le coeur :0

- Partagez cet article -

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *